Récit – Brevet de 600 kms


Les sept amigos du dernier brevet 600 kms 2013 – samedi 5h am St-Lambert

Du kilomètre 0 jusqu’au km 328, je serai bref…

on a eu plein de belles rencontres et de beaux moments durant cette première portion du brevet, mais Mégantic brûle et ma mémoire est émoussée par ce que j’ai vécu dans la gueule du loup…

Mais juste avant le km 328: il y a tout de même la légendaire route des sommets et Notre-Dame-des-Bois !

Des rubans d’asphalte se déroulant à l’infini pour vous faire réfléchir au sens de la vie; comme dirait Marc.

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Ce que j’en retiens, c’est la présence de Jean-François Gratton et de sa copine Nadine qui s’étaient spécialement rendus à notre rencontre pour nous tirer le portrait Marc et moi.

Faut savoir que JF Gratton; il est pas pire photographe le garçon, et un gentleman par-dessus le marché.

Merci Nadine et JF pour votre énergie, votre bonne humeur et votre générosité. Que de beaux moments passés avec vous durant ce petit break de 20 minutes sur la route.

C’est parti…

Irréel…, ce récit décolle au kilomètre 328 à 23 h, sur Lac-Mégantic dans la nuit de samedi à dimanche.

Nightmare Mégantic

Nos narines captaient depuis des heures la fumée du brasier, même de l’autre côté du Lac, au travers des fameuses ascensions de Piopolis.

C’est qu’on ne se l’est pas donné facile le brevet…, à Woburn un bon samaritain nous dit de ne pas continuer vers Lac-Mégantic sur le trajet prescrit parce que c’est bouclé solide et parce qu’on va faire 10 kms alternatifs dans la gravel avant d’atteindre le point de contrôle #4.

On a beau avoir monté des Gator Skin sur nos roues… faut pas charrier.

Excellente recommandation de Pascal Philippe ces Gators: la crevaison n’est pas facile avec ces pneus sertis de Kevlar.

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Alors, on prend le chemin de Piopolis, vers l’autre bord du lac. Piopolis, pour les novices, c’est juste de la grosse méchante montagne pas gentille pour atteindre Lac Mégantic à contre sens. Nous allons y bouffer des heures précieuses pour nos temps de contrôles, mais quelle randonnée magique dans la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic; simplement époustouflant de voir autant de petits éclats scintillants au-dessus de nos têtes !

23 h samedi alors,

Piopolis m’a quelque peu ravagé les genoux. La ville de Lac-Mégantic est finalement droit devant, je roule avec Marc vers le point de contrôle #4; le Tim du boutte.

On croise nos breveteux Ontariens David McCaw et Peter Grant sur leur retour pour Lennoxville. Nous les avions accompagnés samedi matin durant les 2 premiers contrôles (kms 181).

David et Peter se sont tapé la garnotte de Woburn eux autres, en se tortillant au travers des barrages routiers, et de nombreux arguments avec les autorités locales qui n’avaient pas l’esprit à l’écoute du trip brevet pendant que les citernes flambaient à 400 mètres (voir le blogue de Peter). Bye Peter et David, on se voit à Lennoxville !

de retour à Under Siege Mégantic…,

Y a des lumières violettes, rouges et bleues au mètre carré, ça empeste le pétrole et la peur blanche. Il y a des voitures de la Sûreté du Québec en file indienne sur un kilomètre de long sur la MAIN.

Apocalypse Mégantic s’est fait arracher le coeur une couple d’heures avant qu’on arrive, ça saigne de partout…

appocalypse

Du sang noir, qui goûte le pétrole et qui pulvérise tout sur son passage; dans le souffle violent de la colère aveugle au contact de la moindre étincelle.

On déclip devant le Tim bondé de gens, un énorme motorisé de RDI est là, des policiers, des paramédicaux, des pompiers partout, vraiment partout.

Certains nous regardent, éberlués; deux cyclistes équipés full-brevet avec tout le matos de la grande virée.

mais quossé qui font icitte eux autres ?

Le gérant du Tim est dehors, le trousseau de clés dans les mains. Il nous dit:

messieurs, je dois fermer, on me demande de ne plus accepter de clients, il y a du pétrole dans l’eau courante, mes cuisines stoppent right now

En voyant ma face déconfite de randonneur qui bouffe des maudites barres Cliff depuis 18 heures, il se ravise:

aller, entrez vous reposer un peu et mangez quelque chose de chaud les gars

Wow, je suis ému, parce que disons que Déflaboxée Mégantic a d’autres priorités pour l’heure que celle de nous nourrir convenablement.

On s’assoit Marc et moi, j’enlève mes souliers de bike, je change mes bas… pas un luxe je vous dis (ayez une paire de rechange dans votre barda).

Un homme à la table d’à côté engage la conversation avec nous. Il est sous le choc, il vit à Mégantic, et la grande faucheuse a raté son rendez-vous avec lui plus tôt par 30 minutes… un autre genre de point de contrôle voyez-vous, mais avec une résultante sans appel: la mort.

Il est sorti du Musi-Café environ 30 minutes avant que tout ce qui s’y trouvait se fasse vaporisé par les citernes folles qui déraillaient direct sur eux.

Je ne parle plus, je suis sonné de voir ce miraculé devant moi. Il est volubile, il parle sans arrêt, il se tourne vers un client du Tim qui passe et lui dit:

pis?, x, il est tu joignable ? Y était encore dans le bar quand chu parti, yé où x, il ne répond pas sur son cell, pis y qui était avec, mon chum z, j’le trouve pas tabern… ?!

Nous espérons, dans notre for intérieur, que x et ses chums y et z n’ont pas souffert quand les hordes de feux les ont réclamés…

J’ai juste envie de hurler ma colère, je veux pleurer ma peine et serrer cet homme dans mes bras. Ostie que c’est éprouvant, je ne suis plus capable.

Durant cette conversation avec cet homme, le bilan à la télé est à 40 disparus, dont 1 mort. Au moment où je termine ce récit, nous en sommes à 50 disparus, comptant 20 morts… yé où x ?!

Nous saluons notre homme défait et lui souhaitons courage, XOX…

On finit notre panini, notre beigne, notre crème glacée pis notre Gatorade… Hey, je brûlerai 11,500 calories durant notre ‘ride’… Tim est mon meilleur ami ce week-end.

Redépart d’Injustice Mégantic vers Lennoxville pour le kilomètre 409 et un dodo de 2 heures; si on roule bien.

Nuit d’encre, je commence a avoir mal aux genoux, Marc tient la cadence: une machine ce grand comique de la pédale. Je demande des arrêts de 1 minute de temps à autre pour m’étirer et éviter les crampes aux mollets.

Après une autre série de montées interminables, on arrive dans un bled perdu vers 2h du matin. J’arrête 30 secondes pour interchanger mes bouteilles de Gatorade: la 3e pleine dans le dos remplace une des 2 vides sur le cadre.

Mes amis de brevet, ne faites pas un 600 en vous déshydratant, vous allez aboutir aux abonnés absents. Pour moi, c’est 3 fois 750 ml aux 70 kms (2 Gatorade – 1 électrolyte), une rasade aux 20 minutes pas de chichi. Marc, le chameau, carbure à 1,5 bouteilles aux 70 kms.

À ma droite, un immeuble de pompes funèbres, pas un son, on est à l’arrêt… fait vraiment noir ici.

aaaaaaah tchaaaou!

J’éternernus violemment… J’ai du réveillé la moitié du trou perdu…

Z’ALLEZ OÙ !? me lance un vindicatif inconnu terré je ne sais où… Oh, désolé que je dis (après avoir sursauté dix pieds dans les airs). Je vous ai certainement réveillé!

Je cherche du regard où est le mec. Je poursuis et lui explique notre brevet, je parle dans le vide pour le quidam anonymus: y réponds pas… long silence. Arghhhh, je vois la fenêtre ouverte du croque-mort, y a une ombre, mais elle ne bouge pas, ne parle pas… J’ai tout un frisson dans le dos là.

Marc, on déguidine d’ici pronto ! Je ne pense pas qu’il veut savoir où on va pour le fun celui-là… il se cherche de l’ouvrage à soir !

4h 45 dimanche

Lennoxville contrôle #5 au kilomètre 409 – université Bishop
Je visualise mon lit depuis le dernier 60 kms, ça fait 24 heures qu’on mouline sans arrêt, à part les 10-15 minutes de pauses par contrôle, et mes étirements de temps en temps pour mes genoux.

Un bon petit truc, René de Rimouski m’avait suggéré les bas de compression CEP spécialement conçus pour les cyclistes (pas ceux de récupération), ça marche #1, j’ai roulé les premiers 409 kms du brevet avec ça.

Je n’ose pas penser à quoi auraient ressemblé mes mollets sans ces petites merveilles. Marc me trouvait vraiment laid avec mes bas de pépères, mais ça fait la job.

On monte les vélos au 2e étage, la chambre est avec pas de climatisation… chez Lucifer International.

L’espace est exigu et ça révèle une grande vérité… dans un brevet de 600, tu ne sens pas la rose après 24 heures de route… ouf…

Marc s’enligne pour la douche: good move ! Moi, c’est tout pensé d’avance: si je prends une douche, je ne dormirai pas. On a 2 heures top chrono de dodo alloué, alors j’enlève mon jersey, mes souliers, mes bas de l’âge d’or, je garde mon cuissard et je m’étends (ou je m’éteins…) sur le lit… je ne me souviens plus du reste.

7h 00 wooooooowwwww !

Le cadran sonne, c’est violent, je pense aux citernes d’Appocalypse Mégantic, mon heure est arrivée ? Ben oui, l’heure de prendre ma douche, DÉLIVRANCE extrême et jouissive au cube!

Je suis prêt pour un défi Pierre Lavoie, enwouèwe l’gros, parque ta roulotte pis plante-moi dans ton peloton, m’en va t’en bouffer de l’asphalte big time !

7h 30

Marc et moi on a du linge neuf sur le dos, des bas propres et on sent bonnes… Pour un brevet de 600, amenez-vous un jersey et des bas de rechange, c’est psychologique… Car repartir rouler dans le même jus c’est intense, dans tous les sens du terme. Pour ce qui est d’un cuissard de rechange, ce serait l’fun, mais ça prend trop de place dans les bagages.

Ma sacoche Arkel pesait 9 livres pour ce premier brevet de 600 kms… plus jamais je ne partirai aussi chargé – 5 à 6 livres max !

On punch au contrôle #5, dans les temps. Ravitaillement oblige, Gatorage, eau + électrolytes, Marc englouti un V8 et un sandwich aux oeufs à 7h 45 du matin. Il me dit que ça le reconstruit… « whatever that means… » ! Moi, je me prends un café, le premier depuis 24 heures, un « ti-matin-saucisse », ça aussi ça te reconstruit mon Marc !

It’s a go pour Cowansville, Marc me dit:

cool mon Yves, on redescend vers Montréal !

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai fait une mauvaise association avec l’énoncé de Marc… redescendre vers Montréal ne veut pas dire cesser les  M.O.N.T.É.E.S tabouère. Je soupçonne Jean, notre charmant et très en forme directeur de brevet, d’éprouver un malin plaisir à nous concocter des parcours hallucinants ayant pour simple but de nous éclater les rotules en pures souffrances.

Ahhhhhhh Jean, la montée Southière et le Chemin des Pères au kilomètre 453… c’est quoi ça ?

southière

Tu veux vraiment qu’on s’en rappelle hein du 600 !? En-té-ka, je vais dorénavant trouver mes entraînements sur Camilien Houde comme des sorties de plaisance du dimanche… no sweat.

On sort de « l’enfer à Jean » pis on vire à droite, ça roule bien tout d’un coup; on a le vent dans le dos, bizarre… ce n’est pas supposé, car le trajet nous le donne de face en revenant.

Une heure plus tard, on voit les directions pour Orford… Orford ?! Et Marc qui lâche un juron bien senti.

ost… de tabern.. de cali… de sacr… de …?%$#@! On a viré à droite au lieu d’à gauche Yves…

Moi qui suis aussi fort en orientation géospatiale que le Prince Charles l’est a tondre son gazon… je dis à Marc: « heu… ça veut dire quoi l’gros, on a viré à droite au lieu d’à go-go-gauche ? »

Ben, on revient sur nos pas au lieu de se diriger vers Cowansville stie. Ah…, hon… je veux pleurer là: si près du but, mais si peu de jeu dans les temps, car notre détour par les montagnes de Piopolis nous a bouffé des heures précieuses sur nos temps de passages.

J’ai envie de vomir, mais je ne le dis pas à Marc… tant d’efforts et manquer de si près le prochain contrôle.

NON, c’est pas vrai, on ne va pas abandonner drette là hein Marc ? On repart dans la bonne direction, mais on ne parle pas tout de suite, on assimile ce qui arrive, on accepte tranquillement l’échec… Le randonneur doit être prêt à cela: comme mon chum Pascal Philippe qui a abandonné un de ses brevets de 400 kms pour cause de coup de chaleur… « tough luck ! ».

Bon, je revendique une pause, pis Marc et moi, on se parle dans le blanc des yeux. Nous savons déjà que notre brevet de 605 kms réglementaires se transforme en brevet de 637 kms, avec un petit facteur de difficulté relié au fait qu’on n’a plus de m.a.r.g.e. de m.a.n.o.e.u.v.r.e. …

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Marc, tu es plus fort et tu coupes le vent comme une bête, moi je suis endurant et je vais te coller au cul. On y va? On fait de notre mieux, pis au pire, on va échouer au contrôle de Cowansville. C’est reparti, Marc clenche la route et fend le vent: qu’on a dans la face maintenant, c’est le bon chemin ça; ça fait mal.

On mouline fort, c’est vraiment difficile, on arrête deux fois se prendre un 750 ml de Coke, la drogue légale des cyclistes. Poufffffff, je pète le feu pour une heure et demie avec un Coke.

Première pancarte de Cowansville, 14h 30, le temps limite de passage au contrôle #6 est à 15h 32

Je dis à Marc, « vas-y, clenche, tu as une chance d’arriver à temps si tu ne m’attends pas, je vais faire de mon mieux, go ! » Il part comme une balle. Je poursuis seul, mais je me fais à l’idée, je ne vais pas me tuer sur la route en dépassant mes limites pour arriver à temps. Alors je donne tout ce que j’ai, mais je ne fais pas le connard.

Centre-ville de Cowansville pour moi, 14h 55

J’arrête pour demander où est le Tim du contrôle, yikes, c’est à l’autre bout de la ville…! Je mouline et je n’y pense pas trop. 15h 05, je le vois le beau petit toit beige avec sa belle enseigne rouge invitante.

Je déclip, cours en dedans et me pointe devant la caisse, il y a une file d’attente.. 15h 07. À côté de moi j’entends:

JESUS, it’s awful !

Hum… je viens d’allumer, ce juron est pour moi… je crois ne pas être dans les standards de société en ce moment pour ce qui est de l’hygiène corporelle, le randonneur m’habite sans contredit ! Je m’excuse auprès de la dame et lui explique que je suis sur une selle de vélo depuis 33 heures. Pas certain que cela la rassure cependant.

15h 10

la charmante caissière homologue mon temps de passage avant de s’évanouir, 22 minutes avant le point de non-retour. On a réussi, Marc est là depuis un bout et finit son déjeuner-dîner-souper (ça n’a plus d’importance).

Café, beigne, panini, et je ne sais quoi d’autre, je mange comme un défoncé. Je sublime l’énergie comme un réacteur CANDU depuis 5h samedi matin.

On repart pour le dernier droit, il nous reste 88 kms à faire, mais le vent est de face et il est fort. Et avouons-le… on commence à être un peu fatigués là. Nous devons arriver avant 21h 32 au contrôle #7 de Saint-Lambert pour compléter notre brevet en bonne et due forme.

Donc, une moyenne de 25 km/h minimum à maintenir pour nous permettre un arrêt ou deux pour du ravitaillement ou un Coke, ou un ennui mécanique quelconque !

Le vent… l’ennemi public #1 du cycliste, quand il est de face je profite de Marc qui l’oblitère, mais il est aussi souvent latéral-avant et la route ne nous permets pas de rouler en éventail, trop de voitures.

Alors je le mange en pleine gueule le vent moi aussi, mais je n’ai pas la puissance de Marc. À cette étape, je me rappelle les sages paroles de Pascal Philippe:

au-delà de la forme physique, la détermination et le mental font la différence dans un brevet d’endurance

Bien vrai mon pote; et de la détermination je m’en octroie plein la tronche pour le dernier segment. Marc et moi on rit beaucoup durant cette phase de notre hallucination collective.

De l’euphorie de savoir qu’on risque de réussir, de la fatigue qui sort par tous nos pores de peau, ou juste le plaisir de rouler avec un ami avec qui j’ai vécu des moments inoubliables pour le reste de ma vie.

19h 40, Saint-Lambert

Rue Victoria, pleine de trous de craques et de fissures pas réparées, pas le temps de se taper une crevaison ! On y va dans la joie et la prudence. Je lance à Marc:

heille, on augmente la cadence pour arriver juste une minute ou deux avant 20h eule gros, ça va être drôle sur notre carte de brevet !

19h 57, pas 20h !

Notre amie Sara, la caissière du Couche-Tard homologue notre brevet.

Pis, avez-vous réussi qu’elle dit ? Euh oui, merci, on a réussi, fallait arriver avant 21h 32… bravo qu’elle nous complimente, c’était un parcours pas pire les gars ?

Ouin, 637 kms finalement en 38h 57min avec 6,000m d’ascensions, on arrive de Lac-Mégantic.

Quoi ???? vous venez de faire ça là ?

Euh, ben oui, c’est le trajet de notre gentil ami Jean Robert qui nous prépare comme il faut pour le Paris-Brest-Paris 2015. Ayoye, Marc et mois prenons tout à coup conscience de ce que nous venons de faire, de par les questions de Sara, on sort de notre bulle et on atterrit sur la planète terre.

Je serre Marc dans mes bras, pis on pleure un grand coup, tout seuls dans le dépanneur de Saint-Lambert.
Sonia, la blonde de Marc appelle sur le cellulaire… coucou les boys, on n’est pas loin en auto, où êtes-vous ? On arrive pour vous accueillir avec de la bière et des chips. Avec les deux charmantes petites filles de Sonia et Marc: Léa et Chloé, c’est la fête !

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Mon ex Diane m’appelle, mes fils Samuel et Étienne aussi pour me féliciter… ouf, je n’ai plus de voix, c’est chaleureux et touchant tout cet amour, sans compter les dizaines de gens sur Facebook qui nous ont encouragés tout du long, avec le sourire et leurs bons mots !
Wow !, est-ce vrai tout ça ?

J’ai vu l’atrocité brute du monde et sa pure beauté en moins de 48 heures comme dans un film en accéléré. Voici nos souvenirs dans un court vidéo de 5 minutes.

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7 réflexions sur “Récit – Brevet de 600 kms

  1. Félicitations mon Flic pour ce « bref » récit. Je devais travailler dans le train, mais j’ai pas été capable d’arrêter la lecture. Bravo à vous deux.

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  2. Yves et Marc bravo. Vous êtes une combinaison gagnante. Une équipe complémentaire imbattable. Cheers.
    P.S. Félicitations à mon ami Yves , le cycliste…et l’écrivain.

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