Les 3 H – Hué, Hoi An, Hô Chi Minh

Le temps passe déjà trop vite…

Nous continuons notre périple de temples, marchés et autres trouvailles sur Hué. On fait des kms sur une petite route large comme une voiture, entourée d’eau à gauche et à droite, histoire de visiter un minuscule pont couvert et de prendre part à une démonstration de la culture et de la transformation du riz.

Uncle ben peut aller se rhabiller! Un banquet costumé, où l’on y mangea très mal, mais par chance nos instincts semblaient avoir vu venir le coup et un gâteau délicieux nous attendait à la chambre…mmmm enfin du sucre!

On est déjà tanné de leurs desserts qui se résument plus souvent qu’autrement entre deux choix: crème caramel (rarement) ou bananes ( des petites, des grosses, des bananes comme les nôtres).

Un peu plus de 24 hres à Hoi An, petite ville aux charmes des lanternes. Atelier bricolage histoire de concocter ces dernières, la nuit est magnifique avec toutes ces couleurs. Il y a même ces petites chandelles porte-bonheur qui flottent sur l’eau…

Nous y sommes que le temps de faire un habit sur mesure, le tout livré en 24 hres, chose que nous refusons, nos Bouddhas; lire ici nos ventres, commencent à prendre beaucoup trop d’expansion et nous sommes loin des 200g de viandes qui nourrissent une famille de 4 pour un repas.

Qu’à cela ne tienne, Papi se réjouit de faire enfin une promenade à vélo… Pas de tout repos avec les scooters et tous les touristes. Faut jouer de la sonnette, avoir les yeux tout le tour de la tête et encore!!! La campagne est paisible, mais la ville nous fait littéralement ronger nos freins. Ils semblent tellement zen à zigzaguer tout partout.

Ils y sont des millions à Saigon (Hô Chi Minh). En fait, 4 millions de scooters. Ça en fait du monde à une intersection, encore faut-il qu’ils respectent les feux de circulation. Ça joue du klaxon, on se croirait quasi à New York ou Hong Kong.

Faut surtout pas laisser plus de 30 cm entre deux voitures sinon vroum vroum…. Et on y transporte vraiment n’importe quoi sous toutes ses formes. 2 grosses poches géantes, oups pu de place pour le chauffeur, on tire le tout et squeezer un viet au volant, ça chambranle de tout bord tout côté, encore faut-il que le chargement y soit attaché, sinon, une main sur le volant, l’autre sur le frigo, oui oui un frigo, il y en a pas de problème. C’est le clan Panneton en mobylette! Cadre, échelle, plante, matelas pour lit double, chèvre… On y retrouve de tout.

Un figo en scooter, tellement…

Pourquoi pas une échelle tant qu’à faire

Saigon, c’est aussi mieux nanti, on y retrouve nos premiers viets plus dodus et nos premiers fastfood. Mmmm, les arches d’or brillent, mais on y résiste, du moins pour l’instant. Plus nous descendons vers le sud, plus les moeurs semblent légères, la liste du minibar contient un condom, tandis qu’un est offert gratuitement a Can Tho (encore plus sud, près du delta du Mékong).

On en profite aussi pour faire un peu d’histoire, il y a quand même une longue guerre qui a eu lieu. Nos jeunes âges n’en gardent pas le souvenir. Le musée des crimes de guerre nous montre des atrocités, mais la visite des tunnels de Cu Chi est encore bien plus réelle.

Faut suivre le guide et ne pas dévier du sentier battu, sinon c’est à vos risques et périls, la foret réserve encore quelques mines. Il y a ce truc étrange à touriste; achetez vos munitions et essayer une arme, c’est donc au son de tir de fusil que nous découvrons les pièges employés, les déformations du sol laissées par les bombes et surtout, les tunnels, sombres, minuscules.

En fait, ceux que nous franchissons ont 60 cm de large et 90 de haut, ça c’est le format touriste. Sinon on ne rentre même pas, bouddha ou pas. Une visite bien étrange quand on pense à ce qui s’est passé dans ces bois.

Finalement, on continue notre tournée des marchés…

Vie plus typique du quoditien, on apprécie toujours ces moments pour se promener parmi les étals. Ça bouge, ça pue, c’est plein de couleurs, c’est pas toujours super propre, mais magnifique!

Notre coup de coeur pour l’instant est le marché chinois de Saigon. 2 étages de bric-à-brac, des allées minuscules. On mange, on dort parmi les stands. Il y a même un petit rat qui visite un stand à fruits et légumes…

C’est une cacophonie de bébelles, du casque de moto aux sous-vêtements en passant par la pharmacie et les chaudrons. On voit parfois juste une petite tête parmi les produits, on se pile sur les pieds, on tente de se faire tout petit, mais pas facile, l’allée semble faire 40cm au max.

Reste encore à voir le marché flottant du Mékong. Nous l’attendons avec impatience!

Quelques images en bonus pour vous, d’ici notre prochain blogue.

Moine dans une des nombreuses pagodes visitées

Fidèle cadoiste

Fidèle cadoiste à la sortie de la cérémonie

Petit fidèle cadoiste avec ses grands bonzes